Au matin, la fine rosée,
Une légère brume accompagne,
Tremblements des feuilles un peu jaunies,
Ombres fraîches sur mes épaules transies,
Majestueux rouge de la campagne,
Nature, l'heure du changement a sonné,
Enchante nous de tes couleurs si diversifiées.

..............à toi mon ami

Dans mon pays imaginaire
Peuplé d’ombres et de lumières
Vivent mes rêves fantastiques
Aux créatures féeriques…
*
De tout ce monde chimérique
Je suis la Fée Mélancolique
Tout près de moi, d’un sortilège
Sortent elfes et licornes neige
*
Pour alléger mon cœur d’automne
Faire passer les jours monotones
Je marche dans mes rêves velours
A la recherche de l’amour.
*
Dans ces feuillages entremêlés
A pleine paume, écartés
Frissonne la douceur d’un soleil
Un être qui n’a pas son pareil.
*
Sur ces longs chemins à inventer,
Il apparaît, perle de pensée,
Me tend la main vers la lumière,
Douce à clore les paupières…
*
Sur un nuage de mots charmants
Il sait combler le vide effrayant
Toujours partageant ma destinée
Lutin dans le palais des fées…
*
Il en efface l’amertume
A l’heure où des êtres de brumes
Enfilent perles de souffrance
Il est là, montrant la chance !
*
Il brode une histoire de dentelle
M’offre des bijoux d’étincelles
Redonne à mon cœur ses charmes
Que les chimères désarment.
*
En moi renaît l’aube nouvelle
L’essence des Dieux m’ensorcelle
Bouquet d’étoiles parfumées
Offert au Lutin de l’ Amitié…

Il est dit qu’à l’ombre d’un grand Chêne
Un cœur est beau s’il est amoureux
Même si les sourires qui s’enchaînent
Ne sont que des mensonges facétieux .

Comme la caverne d’Alibaba
Il est l’antre des voleurs de bisous
L’amitié s’y déchaîne là-bas
Et les valeurs sont au rendez-vous.

En doux semeur de mots pour Madame
Il fait éclore tant de passions
Nous découvrons sa grandeur d’âme
Et cognent vos cœurs à l’unisson.

Mais il ne bat rien que pour elle !
Elle est sa muse et ses longs émois
Il la garde au chaud et l’ensorcelle
Et à tout jamais, il la revoit .

Il erre dans son jardin de roses
Et vogue au bleu de son océan
Bien sûr, la vie est trop peu de choses
Quand elle déchire les amants !

Embuées d’une attente illusoire
Les roses effeuillent ton chagrin
Couronnant des semences de mémoire
Qui cristallisent ces corps étreints…

Comme un bouquet de bonheur
Sur un cœur trop plein de pleurs
J’attends avec la fièvre
Que les oiseaux de tes lèvres
Fassent palpiter mon âme.

Aux rayons de tes étoiles
La lune tisse sa toile
Murmurant sa romance
A la brise qui danse
Faisant palpiter mon âme…

Dans le délire des jours
Comme des roses en velours
Séparés par un écran
J’attends tes mots, j’attends
Que palpite mon âme.

Et de ces voluptés calmes,
Sources étoilées de charme,
Les oiseaux passent et chantent
Des paroles touchantes
Et palpite mon âme…